Les piles rechargeables présentent un énorme intérêt économique et écologique par rapport aux piles alcalines jetables. Si l'on compare les deux technologie dans le cadre d'une utilisation dans une manette de wii, il apparaît que le coût du rechargeable au bout d'un an avec une moyenne de deux heures de jeu par jour est entre 20 et 30€, alors qu'il est entre 10 et 20 fois plus élevé si on utilise des piles alcalines. On considère en général qu'une pile rechargeable équivaut à une centaine de piles alcalines.

Il existe, en matière d'accumulateurs plusieurs types de technologie :

On trouve tout d'abord les batteries Nickel Cadmium (NiCd), créées en 1899. Celles-ci ont l'avantage de mieux résister aux mauvais traitements. En revanche, elles sont sensibles au fameux « effet mémoire », ce qui nécessite de vider complètement l'accumulateur avant de le remettre en charge.

Hier largement diffusée, la technologie NiCd est aujourd'hui de moins en moins répandue. On trouve cependant encore des accumulateurs Nickel Cadmium dans certains téléphones ou batteries pour outillage électroportatif (perceuse, visseuse, …).

Plus récentes mais aujourd'hui bien plus répandues, les batteries Nickel métal-hydrure (NiMh) proposent un excellent rapport longévité-prix.

Commercialisées à partir de 1990, les piles rechargeables NiMh n'ont pas d'effet mémoire et ont une capacité supérieure pouvant à ce jour aller jusqu'à 2600mAh pour les batteries au format AA.

En revanche les piles rechargeables NiMh présentent l'inconvénient d'être plus fragiles que les batteries NiCd et d'être sensibles aux surcharges.